À l'échelle planétaire, l'enjeu de l'environnement prend de plus en plus de place pour tous. Il est de la croyance populaire d'avoir dans l'idée que les tablettes électroniques ou ordinateurs sont plus écologiques que le papier, mais ce n'est pas tout à fait vrai.
Empreinte écologique
La première question que tous se posent, légitimement, est quelle est l'empreinte écologique d'une tablette par rapport à celle du papier. Pour ce point, les bonnes nouvelles sont peu nombreuses. Un livre papier est en général plus écologique futur remplaçant. Selon une étude, après une année d'utilisation de la tablette, le coût environnemental est le même pour le papier que pour le numérique. Selon une autre, il faudrait lire 80 livres en trois ans avec la tablette pour l'équivaloir question environnement, ce qui est énorme et largement supérieur à ce qui est utilisé par une école (4-5 manuels et environ 6 livres de lecture par année) [14].
Ce vidéo montre d'autres aspects de ce qui entre en considération dans l'empreinte écologique des deux combattants.
Batterie
La batterie cause un autre gros problème pour la tablette électronique. Elle est faite de métaux rares, coûteux à recueillir et est soudée au châssis, ce qui rend difficile (et dispendieux) son remplacement. Selon un bilan environnemental sur les liseuses électroniques, il faudrait 15 ans à la tablette pour égaler les livres papiers. Un problème subsiste : ces outils ne sont faits pour durer que quelques années et la technologie évolue à une telle vitesse que il est plus avantageux de remplacer la tablette que de tenter de la faire réparer. Et encore, même si la personne veut la faire réparer et l'envoie à son vendeur, la compagnie peut décider que la remplacer entièrement sera moins compliqué que de la rafistoler [14].
« Les produits technologiques nécessitent l'extraction de minerais précieux comme le coltan, le lithium ou les terres rares pour accroître la durée de vie des batteries, augmenter leur rapidité ou pousser la miniaturisation à l'extrême. Or l'exploitation minière est une cause majeure de déforestation, et plus généralement de destruction des écosystèmes. » [14]
Recyclage
C'est reconnu : un livre fait de papier, qui, d'ailleurs, a une espérance de vie bien supérieure à celle des données informatiques, peut se faire recycler et transformé en autre chose. Le livre numérique, lui, non, ou du moins pratiquement pas.
« La plupart des produits électroniques ne sont-ils pas recyclés pour faire de nouveaux éléments? » « Non. Seulement 18% des produits électroniques des États-Unis sont réellement recyclés et beaucoup de ceux-ci ne sont pas transformés en autre choses. Chez nos voisins du Sud, environ 60% du papier est recyclé et réutilisé pour faire d’autres produits créés à partir de paper. » [15] Traduction personnelle
Autres problèmes
De nouveaux accrocs doivent s'ajouter à ce bilan déjà désavantageux pour la tablette. C'est beaucoup plus simple d'acheter un livre et de le revendre ou encore de le louer avec du papier qu'avec du numérique. Les livres en format adapté pour le matériel électronique ne sont pas faits pour être revendus ou rendus à qui que ce soit [14]. C'est aussi plus facile de copier un livre numérique que d'en numériser un fait de papier. Cependant, pour cela, il y a des moyens de louer un manuel ou autre pour un certain bout de temps à quelqu'un. Il n'y a qu'à voir comment le Réseau des Bibliothèques de Québec compte fonctionner en regardant son communiqué. La Grande Bibliothèque de Montréal à déjà installé ce système.