Dans l'école

Le fait de changer le majeur outil technologique utilisé dans les écoles amène beaucoup de changements dans la manière de gérer les classes et même l'établissement lui-même.

Environnement physique

Les classes actuelles des écoles ont déjà plusieurs années derrière elles et ont donc été conçue pour les besoins de l'époque, ce qui excluait alors plus que les quelques prises électriques nécessaires. 

Les salles de classe, pour ne prendre que cet  exemple, n’ont ni prises de courant, ni prise internet pour accommoder des ordinateurs. Cela explique en  partie pourquoi on les agglutine généralement dans un même lieu. Avec sa pile longue durée et son  branchement wi-fi, l’iPad fait fi de ces contraintes. [8]

Il est évident qu'il faudra équiper les classes de plus de prises et donc refaire l'électricité au grand complet des écoles, puisque même si l'autonomie de la plupart des tablettes est assez pour durer pour une journée, il peut advenir des oublis et certains élèves pourraient s'en servir comme prétexte pour oubli de matériel. Cette dernière chose, par ailleurs, ne serait pas possible dans un environnement où tous les manuels et cahiers de note sont au même endroit.

Écriture à la main

Un problème qu'il y a avec les tablettes est de savoir qu'est-ce qui se fera sur la tablette et qu'est-ce qui devra être sur papier. Il va par exemple de soi que les examens, peu importe la forme, seront en papier. Le contraire amènerait trop de problèmes. Mais qu'en serait-il des compositions écrites qui sont normalement retapées à l'ordinateur, de la prise de note, des exercices et autres? Faudrait-il obliger l'élève à les faire à la main? Il faut décider ceci à l'avance, ce ne peut pas être laissé libre au choix de l'élève, comme les cahiers d'exercices pourraient être sur la tablette ou en papier, selon ce que préfère et prévilégie l'établissement. Aussi, il ne faudrait pas que trop de choses se fassent avec l'ardoise électronique, parce qu'il faut que le jeune soit toujours capable d'écrire à la main sans problème et ne s'attende pas à ce qu'un correcteur automatique s'occupe de ses fautes d'orthographe [16].

Réseau informatique

D'une part, le fait qu'un grand nombre d'outils informatique utilisant internet amène une complication quant au réseau informatique : il devra être particulièrement fort pour que tous aient un accès suffisamment rapide à cette mine d'information. Cependant, il y a la possibilité que l'école ne rende pas le réseau accessible de partout pour empêcher que les jeunes aient sur les réseaux sociaux durant leur cours de mathématique, ce qui règlerait en partie le problème. Les écoles devraient néanmoins s'investir suffisamment dans le projet pour accepter de payer les suppléments inévitables au bon fonctionnement du projet [23].

D'autres part, un portail devra être aménagé dans toutes les écoles secondaires pour que les professeurs puissent envoyer les travaux faits de manière informatique aux élèves. Les notes et corrections de travaux pourraient aussi être remis de cette manière. Dans des écoles où cela a déjà été testé, il a été remarqué que le portail est utilisé le soir et les fins de semaine, que les travaux ne sont plus remis en retard et le sont parfois même en avance [19].

Surveillance

Il existe actuellement des systèmes installés particulièrement dans des salles d'informatique qui fait que tous les écrans d'ordinateur peuvent être surveillés par un autre ordinateur. Une méthode similaire pourrait être adoptée dans les classes, ce doit être possible. De toute manière, même si ce ne l'est pas une tablette est posée à plat sur le bureau, il est donc facile pour un professeur de jeter un petit coup d'oeil sur celle-ci pour vérifier si l'étudiant est réellement en train d'étudier sa fonction exponentielle.

Ceci peut sembler banal, pour ne pas dire idiosyncrasique, mais j'ai toujours trouvé que l'écran d'un ordinateur portable s'érigeait en barrière entre les gens. Quant il capte l'attention, l'écran devient un mur. [...] En classe, le récif des écrans écorche l'attention de l'enseignant et des élèves. [Les tablettes], plus [discrètes], ne [dérangent] pas plus qu'une ardoise et est moins susceptible de rompre, en apparence du moins, l'humanité de la relation maître-élève. [8]